Le parchemin est de la peau de mouton, de chèvre ou de veau, notamment les veaux mort-nés dont on obtient du parchemin très fin, nommé vélin, mais aussi mais plus rarement, de cerf, de porc, d’âne ou de lapin. De cette peau, n’est conservé que le derme, qu’on plonge ensuite dans un bain de chaux. On obtient ensuite, après son séchage à l’air libre, une couleur qui varie du blanc au crème ou du noir au brun, en passant par le roux en fonction de l’animal. Chaque peau est unique et sa qualité varie en fonction de son épaisseur, sa souplesse, son grain, sa texture, et de sa couleur.
Le parchemin est apparu dès l’Antiquité. Au Moyen-Âge, le parchemin était le support privilégié des manuscrits et des livres sacrés enluminés.
En effet, cette matière malgré son coût élevé présentait plusieurs avantages : non friable et très résistante, elle pouvait être utilisée des deux côtés, réutilisée en la grattant, et elle pouvait être roulée ou pliée. Son âge d’or perdura jusqu’au XVe siècle. Le parchemin fut remplacé par le papier en provenance de Chine qui était beaucoup moins onéreux. Il a atteint son apogée sous la période Art Déco jusque dans les années 50 sous l’influence du décorateur Jean-Michel Frank, entre autres. Le parchemin est aujourd’hui considéré comme une matière luxueuse.
MAISON LOUIS-MARIE VINCENT souhaite préserver un savoir-faire ancestral en voie de disparition, d’autant plus que le parchemin est un matériau éco-responsable puisqu’il est issu du recyclage d’un déchet de l’industrie agroalimentaire.
MAISON LOUIS-MARIE VINCENT a inventé la technique du parchemin froissé, après plusieurs années de recherche qui sublime les décors et les façades des meubles par le contraste et le volume de la matière.